La Bretagne à l’honneur à la télé allemande

C’est par le plus grand des hasards, ou plutôt celui de ma télécommande , qu’en lieu et place d’une émission politique consacrée au coronavirus, j’ai débarqué sur la deuxième chaine de télévision, la ZDF où des images de toute beauté, une mer d’un bleu incroyable, avec des transparences vertes, ont accroché mon regard. La Bretagne, oui bien sûr !

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Un nazi … au grand cœur dans le best-seller de l’autrice Juli Zeh

C’est le dernier ouvrage en date de l’autrice plutôt prolifique Juli Zeh. Nombre de ses romans sont traduits en français, comme Brandenbourg. Pour l’instant cette œuvre intitulée « Über-Menschen » (littéralement sur les hommes/humains), n’existe pas encore en version française, mais en Allemagne elle connaît un énorme succès.

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Notices d’Allemagne en tenue de fête

En passant

A toutes et à tous, lectrices et lecteurs assidus ou nouvellement arrivé(e)s, mes meilleurs vœux de bonne année ! Grâce à vous et votre présence, ce blog continue d’explorer de manière personnelle et forcément subjective, les débats politiques, historiques mais aussi les évènements ou les réflexions qui agitent et transforment le pays économiquement le plus puissant d’Europe, l’Allemagne. A l’occasion des réjouissances du Nouvel An, Notices d’Allemagne vous invite à revenir sur une sélection d’articles qui montrent la diversité de ce blog, en particulier son élargissement à la littérature. Une nouveauté qui se poursuivra au long de la nouvelle année 2022. Cliquez simplement pour lire.

Adieu, Madame le Chancelier

Les Allemands sont-ils écolos ?

Crise sanitaire, Allemagne déboussolée

Un roman franco-allemand

Un maréchal sulfureux, Hindenburg

Le chardonneret élégant, un végétarien qui gagne

Le cadeau de Noel préféré, le livre, menacé

Un an après la pandémie qui a obligé à l’impensable, l’annulation de l’édition 2020, la Foire du livre de Francfort a retrouvé une partie de ses afficionados, éditeurs, libraires et lecteurs. Elle vient de fermer ses portes. Mais c’est une autre menace qui a parcouru les allées des gigantesques halls : le manque de papier…

Copyright Frankfurter Buchmesse – Photographe Alexander Heimann

« Papier Alarm » titrait il y a quelques jours le quotidien à grand tirage Bild. Alerte sur le papier, en effet. Et ce n’est plus à cause des acheteurs qui se ruent sur le papier toilette, vieux souvenir de la pandémie. Non, cette fois-ci la pénurie concerne le papier haut de gamme, celui que les imprimeurs utilisent pour les livres, en particulier pour les « beaux livres ». Les plus grands éditeurs allemands ont  tiré la sonnette d’alarme dès l’ouverture de la Foire de Francfort. A la tête d’une des plus anciennes maisons d’édition d’Allemagne, fondée en 1763 à Munich, Jonathan Beck , son directeur, expliquait dans le quotidien d’affaires Handelsblatt le 18 octobre que les livraisons d’ouvrages de dernière minute pour les cadeaux de Noel ne seraient sans doute pas possibles. Mais dès le mois d’aout, les maisons d’édition avaient averti que les signaux étaient au rouge, que ce soit Surhkamp, Random House ou d’autres mastodontes, comme on pouvait le lire dans un article bien informé de l’hebdomadaire die Zeit du 21 aout. Une inquiétude d’autant plus grande que traditionnellement la période des fêtes est celle où se vendent le plus de livres.

Cette industrie, déjà fragilisée par la pandémie, n’avait pas besoin de ce nouveau coup dur. Les causes en sont multiples. Comme dans  d’autres domaines, les chaines d’approvisionnement sont interrompues. Le papier est fait de cellulose issue du bois. Or la Chine a vidé les réserves du marché européen. Les pigments nécessaire à la couleur arrivent, eux, de Chine, mais on le sait les porte-containers sont en panne dans les ports en attente de déchargement. Et last but not least, durant la pandémie, beaucoup de papier a été utilisé pour du cartonnage car les livraisons se sont multipliées.

La fin de la mondialisation?

Le livre n’est pas le seul produit touché par cette pénurie : voitures, meubles, vélos, portables et la liste n’est pas exhaustive, manquent aussi. Certaines chaines de Volkswagen ont dû s’arrêter ou tournent avec des ruptures sporadiques par manque de matériel, notamment les fameux semi-conducteurs.  Reste que personne ne peut dire à l’heure actuelle combien de temps ces pénuries vont durer. Seront-elles terminées au milieu de l’année prochaine, comme certains l’espèrent ? Ou au contraire sont-elles le revers de la médaille de la mondialisation ? Est-ce même peut-être  la fin de la mondialisation, le retour à un ordre plus écologique où production et consommation ne sont plus si éloignées ? Certains économistes réputés, comme Clemens Fuest, président de l’institut en recherches économiques IFO à Munich, cité dans l’hebdomadaire die Zeit, pense le contraire : les industriels, pour plus de sécurité, vont principalement essayer de diversifier leurs approvisionnements entre divers pays, non  seulement la Chine mais aussi le Brésil ou les USA. Pendant la pandémie, rappelle-t-il, il était parfois plus facile de faire venir de la marchandise du Vietnam que d’Italie ou de République Tchèque.

Alors pour le lecteur ordinaire,  il ne reste plus qu’une solution : commander dès maintenant pour avoir une chance de mettre un livre sous le sapin de Noel. Et si vous cherchez une idée, mon roman PUISQU’IL FAUT PARTIR est encore disponible en version brochée sur Amazon.fr ou Amazon.de. A petit prix. N’hésitez pas! Je vous présente une saga familiale avec tous ses ingrédients, amour, intrigues, déceptions et enrichissement. Le tout au rythme haletant de la révolution de 1789 et de la conquête napoléonienne. Entre la France et l’Allemagne.

Librairie Vent de soleil à Auray (août 2021)

Vous pouvez aussi acheter cet ouvrage à la librairie Vent de soleil à Auray, ou directement en m’écrivant à  notidall@gmx.de

Il est bien sûr en ligne sur Kindle gratuitement pour les abonnés.

Vous voulez en savoir plus? Retrouvez les commentaires des lecteurs sur ce site, sous l’onglet Roman.

Souvenir de l’été! A emporter pour affronter les frimas de l’hiver

Mémoire

Un maréchal sulfureux

Un nom écrasant, une place ordinaire

Revisiter l’histoire, pas toujours facile. L’Allemagne, plus habituée que la France à cet exercice, affronte néanmoins parfois avec réticence la modification du  nom de ses rues. Mais des habitants, réunis en associations, n’hésitent pas à remettre en question « l’honneur » d’un patronyme. Un exemple récent, à Bonn, m’a interpellée. Il concerne une place portant le nom d’un acteur des grands drames du XXème siècle : Hindenburg.

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Le triangle des trains : un poumon vert pour Berlin

Berlin sous le soleil, c’est une invitation à la balade. Je vous propose de découvrir un endroit prisé des Berlinois,  le parc du triangle des chemins de fer (ou des trains)…Un nom qui ne sonne pas vraiment comme une invitation à la flânerie. Détrompez-vous. C’est justement cela, la fascination de Berlin… Lire la suite

« Un Institut ouvert, pas une tour d’ivoire »

L’ouverture, c’est le maître-mot du nouveau directeur de l’Institut français de Bonn, en poste depuis septembre 2017. Jeune, sportif et fin connaisseur de l’Allemagne, Landry Charrier a un profil d’excellence, façon génération Macron. Détenteur d’une double casquette, il est aussi attaché de coopération universitaire. Je l’ai rencontré dans son bureau au 4ème étage de l’institut, un bâtiment discret situé sur la grande avenue Adenauer. Il explique pourquoi il a choisi ce poste… Lire la suite

Au fil de l’eau

e-membre de l’Equipe de Frane.Notices d’Allemagne, vous l’aurez noté, est parti en vacances. Loin du tapage de la politique et de ses affres, vers l’ouest, en France. Si vous voulez me suivre, je vous propose une balade décidée à l’improviste. Juste pour le plaisir de redécouvrir, depuis la mer, un paysage exploré maintes fois par le sentier côtier. Une « expédition » d’autant plus intéressante que nous testons un nouvel engin, le kayak de mer pliable. Lire la suite

Nature et nostalgie pour s’évader

 

Rarement le climat aura été aussi anxiogène : l’élection française lourde de menaces, les offensives militaires inquiétantes du président américain Trump et les attentats terroristes qui se multiplient, tout y contribue. Alors quoi d’étonnant si l’envie d’évasion s’impose ? Des magazines qui rappellent le bon vieux temps de nos grands-mères, jouent la carte rassurante…A tout prendre, c’est mieux que les pilules anti-stress ou anti-burnout.

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Ensemble « pour » l’Europe

Ils étaient nombreux dimanche sur la Place du marché à Bonn, des familles, des jeunes, des femmes, des hommes qui sous un soleil rayonnant avaient décidé de consacrer un peu de leur temps à l’Europe. Qui l’aurait cru il y a quelques mois ! Un mouvement est né, en Allemagne (voir notices d’Allemagne sur Cologne) et à ma surprise il ne semble pas s’essouffler, mais au contraire il s’est étendu à la France, aux Pays-Bas… Lire la suite