Crime en Bretagne : Plongez dans la double énigme de ‘Silence de mort dans le Golfe’

Quoi de mieux, pour garder le sourire en cette fin d’été, qu’un roman ? Enfin, le sourire, à voir…il s’agit plutôt de frissons, puisque je veux parler d’un polar ! En effet loin des avatars de la politique qui plombent déjà la rentrée, je vous propose un « cosy polar » intitulé  Silence de mort dans le Golfe… Du suspense au goût marin pour bien démarrer.

Je vous emmène sur les bords du Golfe du Morbihan, dans le milieu des ostréiculteurs, où femmes et hommes, penchés sur leurs huîtres, travaillent dur et parlent peu. Alors, lorsqu’un crime est commis, les gendarmes ont du fil à retordre, d’autant qu’il ne s’agit pas d’un mais de deux crimes. Pour en savoir plus, il ne vous reste plus qu’á vous rendre sur la page de la librairie Librinova oú vous pourrez trouver le roman en version numérique. Il est aussi disponible sur Amazon.fr ou Fnac.fr et dans quelques 200 autres librairies en ligne.

Suspence et mort en bord de plage

Alors pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un bref extrait tiré du premier chapitre :

L’inconnu

Une pluie sournoise tombe sans répit et finit par transpercer jusqu’à la moelle. Le crachin. La météo l’avait annoncé, une couche de nuages bas recouvre la Bretagne. La cheffe d’escadron Dumoulin s’en moque, elle apprécie ce bord de mer. Elle y vient pour se ressourcer. La semaine a été harassante.

Cheveux noués en queue-de-cheval, montre connectée au poignet, Nathalie Dumoulin court sur le sentier côtier. Insouciante des aspérités du terrain, elle avance en longues foulées. Elle est entrainée. Peu de clapot, la mer langoureuse semble fatiguée de ses six heures de montée. La gendarme en jogging respire à pleins poumons l’odeur iodée qui se mélange aux effluves des pins maritimes. Pendant longtemps cette région aux teintes voilées, le Golfe du Morbihan, a été oubliée des dépliants touristiques. Et c’est d’ailleurs ce côté authentique – on y parlait encore breton à l’époque – qui avait séduit la grand-mère de la commandante. Elle y avait acheté une modeste maison de pêcheurs. Le genre d’habitations aux volets bleus et ourlées d’hortensias que les citadins en mal de ruralité et les acheteurs parisiens s’arrachent aujourd’hui à prix d’or.

Écouteurs sur les oreilles, la commandante Dumoulin n’a guère le temps de noter la couleur transparente de l’eau qui vire vers le large au gris ardoise. Elle laisse divaguer ses pensées quand, tout à coup, au loin, sur la plage, un attroupement se forme. – Anormal à cette heure-là, pense-t-elle. En s’approchant, elle distingue une silhouette sur le sol, une sorte de pantin désarticulé. Une jambe pliée presque à angle droit, le corps gonflé d’eau. Elle fait encore quelques pas. Une femme la tire alors par la manche :

  • N’avancez surtout pas, c’est épouvantable. Les crabes lui ont dévoré la moitié du visage. Excusez-moi, a-t-elle encore le temps de dire en s’écartant pour se délester de son petit déjeuner…

A quarante ans, dont dix dans la gendarmerie, la commandante Dumoulin, désormais cheffe d’escadron, a déjà fréquenté la mort. Elle sait qu’elle est souvent sordide, voire obscène, intolérable. Mais c’est son métier. Elle s’approche. Il ne reste plus à l’homme qu’un œil blanchi, l’autre partie du visage a été transformée en bouillie sans couleur. La tête, c’est le début du grand festin des crabes et autres prédateurs des mers. La partie la plus facile et goûteuse. Le reste, avec les vêtements, viendra plus tard. Elle a un imperceptible mouvement de recul, blêmit et n’est pas loin de l’étourdissement. Elle n’a pas encore avalé de café ce matin, avant son jogging. Un homme l’a vue. Un marin, à en juger par sa peau tannée, en homme qui vit à l’extérieur. Il l’a reconnue et sort discrètement de sa vareuse une flasque de gnôle :

  • Commandante, un petit coup ? Ça restera entre nous, poursuit-il à voix basse.

Et il lui tend le flacon (…)

L’alcool pour démarrer une enquête ? Drôle d’idée! Nathalie Dumoulin saura-t-elle résister ? Et ce cadavre, de qui s’agit-il ? Pour connaître la fin de l’énigme, il vous suffit de débourser la modeste somme de 4,99€ sur une des librairies en ligne. Certains d’entre vous, chers lectrices et lecteurs connaissent peut-être la région.

Question :

A votre avis, connaitre la région où se déroule l’intrigue, est-ce positif ou au contraire cela enlève-t-il du mystère?

N’hésitez pas à réagir, vos commentaires sont les bienvenus.

Et surtout, bonne lecture!